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Renforcer la protection de la jeunesse

Édition n° 128
Sep.. 2020
Enfants et adolescents

Pour protéger la jeunesse, il faut empêcher le développement d’un marché noir des drogues illégales échappant à tout contrôle et éviter que le marché des substances addictives légales comme l’alcool ou le tabac soit trop peu réglementé. Dans un rapport à l’attention du Conseil national, l’OFSP a présenté des propositions pour mieux protéger la jeunesse face aux substances addictives.

Le développement physique et psychique se poursuivant à l’adolescence, l’alcool, le tabac et les substances illégales tendent à entraîner davantage de dommages chez les adolescents que chez les adultes. Et plus ces substances sont consommées tôt, plus la probabilité de développer une dépendance est élevée. Enfants et adolescents ont donc particulièrement besoin d’être protégés.

La protection de la jeunesse est souvent assimilée à des prescriptions légales comme les interdictions de remise et de publicité. Parallèlement à la protection de la jeunesse, dont l’objectif est de restreindre, voire d’empêcher l’accès aux substances addictives, il est toutefois important de promouvoir les compétences utiles à la vie et en matière de santé chez l’enfant et l’adolescent afin que le plus grand nombre possible d’entre eux sachent gérer le stress et la pression de groupe.

Une protection globale de la jeunesse implique aussi de proposer des aides destinées aux adolescents ayant une consommation à risque, voire problématique. L’intervention précoce contribue à identifier les adolescents dont le développement sain est potentiellement en péril et à leur proposer une aide dans une situation difficile. L’aide offerte aux adolescents face aux addictions consiste généralement en des conseils et traitements en ambulatoire dans des centres de conseil pour les jeunes, les familles ou les personnes dépendantes par exemple.

Dans son rapport administratif intitulé « La protection de la jeunesse dans le domaine de la consommation de substances addictives » (*) à l’attention du Conseil national, l’OFSP souligne que ces champs d’action doivent être coordonnés. Concernant le cannabis et les autres stupéfiants, il estime qu’il faut examiner si l’on peut aider les jeunes sans les criminaliser. La consommation resterait interdite, mais ne ferait plus l’objet de sanctions pénales. Pour cela, l’OFSP juge qu’il faut renforcer la protection de la jeunesse face au tabac et à l’alcool, notamment par une imposition des cigarettes électroniques et des produits de substitution du tabac.

(*) Bibliographie :
Rapport : la protection de la jeunesse dans le domaine de la consommation de substances addictives

Contact

Sophie Barras Duc
section Promotion de la santé et prévention

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